J'ai survécu! Mes cuisses et mes fesses s'en souviendront sans doute encore demain, mais dans l'ensemble, je ne m'en sors pas trop mal. Hier à 18h, je participais, un peu anxieux, à ma première séance de bodypump ; un nom qui annonçait des pratiques aussi atroces qu'épuisantes... Si l'heure qui a suivi s'est bien avérée épuisante, rien d'atroce ne m'attendait au tournant, au contraire! Je suis ravi d'avoir sué comme un boeuf, ravi de m'être senti aussi sainement fatigué, ravi d'être tant motivé à l'idée de me muscler/façonner/garder en forme! Le fait d'assister à ces séances en compagnie d'un ami m'assure en prime une bonne raison d'y aller... Riche idée! (Et de toute manière, vu que ça ne coute pas rien... Rentabilisons l'abonnement!)
Ceci étant dit, passons au reste : il semblerait que je doive vous faire un petit topo de mes activités récentes ; j'ai un peu délaissé mon blog ces derniers temps, tracasseries et autres occupations obligent, et j'en entends quelques uns qui râlent, là-bas, au fond, près du radiateur. Alors on ouvre grand ses esgourdes, voilà des nouvelles fraîches!
Mon projet se porte bien! Il a deux dents et il marche! Plus sérieusement, j'ai fixé ma deadline pour la fin du mois. Je voudrais boucler mon dossier pour les éditeurs d'ici là... Et si malgré tout je n'étais pas prêt en temps et en heure, je passerais de toute manière à la phase suivante : trouver de quoi payer mon loyer et couper les ponts avec les fonctionnaires mal zélés du chômedu! Quitte à devoir clôturer mon dossier pendant mon temps libre... Il se trouve que j'en ai marre de cette situation, et qu'un peu de sousous dans le beurre de mes épinards ne serait pas de trop! Conclusion : en novembre, quoi qu'il arrive, Flo prend un boulot! (Même s'il essaiera si possible d'éviter le vidéo-club glauque et le snack envahi par les étudiants boutonneux à midi)
Toujours dans le registre "avenir", un petit marathon-musicals à Londres s'est improvisé l'autre soir chez un ami, et ça me fait une perspective super-réjouissante pour le mois de janvier! Ça fait un moment maintenant que ledit monsieur m'initie au monde merveilleux des madames qui crient et des messieurs qui leur répondent sur le même ton ; des jolis costumes très chers et des mise en scène ébouriffantes ; des putains de voix qui vous font dresser les poils sur les bras et frissonner sous le col roulé. Un vrai bonheur! Et quoi de mieux que le West End pour se plonger dans le bain et pour apprécier à leur juste valeur les comédies musicales ? (Celui qui me répond "Broadway" ne connait visiblement pas le vide intersidéral qui menace d'envahir mon compte en banque) Anyway, je me réjouis déjà de passer ces quatre jours en Albion avec mes deux compères, et je compte bien en rapporter un paquet de moments magiques à collectionner..!
Au rayon "projets annexes", je pourrais aussi évoquer les joies de la couture..! Le concert de mon ami Antoine approchant à plus grands pas qu'il n'y paraît, je me suis engagé à lui donner un coup de patte pour la confection des costumes de ses quatre danseuses. Le deal de base était moins officiel : j'allais plutôt le regarder faire, pour apprendre un peu à utiliser la machine que j'ai reçu à mon dernier anniversaire... Mais, intérêt, altruisme et curiosité aidant, je me suis pris au jeu et j'ai décidé que, si je pouvais lui être utile, tant mieux! Et nous voilà donc lancés... Le premier set de costumes touche à sa fin (de très jolies robes cloches inspiration Hairspray), le deuxième devrait se lancer d'ici peu, dès que le pauvre Antoine aura repris un peu de poil de la bête. Pourquoi, me direz-vous? NON, pas parce que j'ai tout fait de travers et que je l'ai épuisé. Non. Mauvaises langues! Je dirais simplement que si vous avez un jour eu la joie de coudre des jupons de tulle, vous comprendrez aisément de quoi je veux parler. Quatre jupons. Deux jeunes gens dans la force de l'âge. Des pans de tulle de seize mètres de long. Des froufrous. Encore des froufrous. Froncer. Épingler. Piquer. Re-froncer. Re-épingler. Re-piquer. Désépingler. Se piquer. Pleurer. Crier. Désespérer. Recommencer. En faire un deuxième. Réfléchir. Tester. Racheter du tulle. Scalper la polonaise désagréable. Re-pleurer. Tomber d'épuisement. Dormir. Recommencer. Virer hystérique. Résultat : quatre jupons. Une quarantaine d'heures de boulot. Deux jeunes gens à bout de nerfs. Mais les jupons sont terminés, les robes vont suivre, nous sommes vivants... Il convient juste d'éviter de prononcer le mot "tulle" dans un rayon de cinq cent mètres autour de nous. Ou alors, c'est à vos risques et périls.
Dans la catégorie "projets des autres", j'appelle Madagascar à la barre. Si le plan "hôtel" en lui-même ne se déroule pas trop mal (et encore, parfois, j'ai l'impression qu'on ne me dit pas tout), on ne peut pas vraiment en dire autant des rapports inter-humains... Je parle bien évidemment de mes parents... Les bons vieux cauchemars éthyliques sont de retour, au grand dam de ma mère qui ne sait plus trop où elle en est ni où elle devrait donner de la tête... Je vous épargnerai les détails, mais je ne donne pas cher de la peau du "couple" de mes géniteurs. Ni de mon père, d'ailleurs, qui, chaque fois qu'on croyait qu'il avait touché le fond, découvre une nouvelle faille sous-marine encore inexplorée... Enfin, les kilomètres aidant, je garde mes distances et j'aide comme je peux (diverses tâches de bureau déjà évoquées plus tôt...) ; hors de question de me laisser bouffer d'une manière ou d'une autre par les soucis des autres... Il est loin le temps où je jouais les catalyseurs. Merci, mais j'ai déjà donné..!
Pour conclure (parce que bon, je me suis encore laissé emporter et je blablate comme c'est pas permis - mais au moins on ne pourra pas dire que je ne donne pas de nouvelles), je dirais que dans l'ensemble je vais BIEN!!! Certes, tout n'est pas rose, certaines personnes ne me facilitent pas la vie, toutes les situations ne sont pas gaies à vivre, mais je me sens bien, en général. De temps à autre, mes petites émotions égoïstes font tsunami et me submergent malgré moi (avec des conséquences - que je déplore - sur mon entourage, et pour lesquelles je renouvelle mes excuses), mais c'est une question d'apprentissage, de travail sur soi au jour le jour, et je pense que chaque jour qui passe m'apporte son lot d'expérience et de progrès... J'ai plutôt l'impression que ma vie est bien remplie pour le moment, et ça me comble. Vraiment. Nouveaux univers, nouveaux horizons, nouveaux projets... Et je vous ai passé les projets mineurs ou pas encore concrets (deux sites web à développer, un programme à concevoir, des hypothétiques projections, un pote retrouvé après quatre ans, une ou deux idées d'illustrations...) ; mais croyez-moi, pour le moment, ça bouge bien, ça balance même, et j'adore ça! Et les petits moments down sont bien peu face au plaisir de s'activer pour des choses et des gens qu'on aime. Ca aide à bien dormir la nuit, et à se réveiller avec le sourire... Merci à tous ceux qui me font avancer. C'est irremplaçable.
Ceci étant dit, passons au reste : il semblerait que je doive vous faire un petit topo de mes activités récentes ; j'ai un peu délaissé mon blog ces derniers temps, tracasseries et autres occupations obligent, et j'en entends quelques uns qui râlent, là-bas, au fond, près du radiateur. Alors on ouvre grand ses esgourdes, voilà des nouvelles fraîches!
Mon projet se porte bien! Il a deux dents et il marche! Plus sérieusement, j'ai fixé ma deadline pour la fin du mois. Je voudrais boucler mon dossier pour les éditeurs d'ici là... Et si malgré tout je n'étais pas prêt en temps et en heure, je passerais de toute manière à la phase suivante : trouver de quoi payer mon loyer et couper les ponts avec les fonctionnaires mal zélés du chômedu! Quitte à devoir clôturer mon dossier pendant mon temps libre... Il se trouve que j'en ai marre de cette situation, et qu'un peu de sousous dans le beurre de mes épinards ne serait pas de trop! Conclusion : en novembre, quoi qu'il arrive, Flo prend un boulot! (Même s'il essaiera si possible d'éviter le vidéo-club glauque et le snack envahi par les étudiants boutonneux à midi)
Toujours dans le registre "avenir", un petit marathon-musicals à Londres s'est improvisé l'autre soir chez un ami, et ça me fait une perspective super-réjouissante pour le mois de janvier! Ça fait un moment maintenant que ledit monsieur m'initie au monde merveilleux des madames qui crient et des messieurs qui leur répondent sur le même ton ; des jolis costumes très chers et des mise en scène ébouriffantes ; des putains de voix qui vous font dresser les poils sur les bras et frissonner sous le col roulé. Un vrai bonheur! Et quoi de mieux que le West End pour se plonger dans le bain et pour apprécier à leur juste valeur les comédies musicales ? (Celui qui me répond "Broadway" ne connait visiblement pas le vide intersidéral qui menace d'envahir mon compte en banque) Anyway, je me réjouis déjà de passer ces quatre jours en Albion avec mes deux compères, et je compte bien en rapporter un paquet de moments magiques à collectionner..!
Au rayon "projets annexes", je pourrais aussi évoquer les joies de la couture..! Le concert de mon ami Antoine approchant à plus grands pas qu'il n'y paraît, je me suis engagé à lui donner un coup de patte pour la confection des costumes de ses quatre danseuses. Le deal de base était moins officiel : j'allais plutôt le regarder faire, pour apprendre un peu à utiliser la machine que j'ai reçu à mon dernier anniversaire... Mais, intérêt, altruisme et curiosité aidant, je me suis pris au jeu et j'ai décidé que, si je pouvais lui être utile, tant mieux! Et nous voilà donc lancés... Le premier set de costumes touche à sa fin (de très jolies robes cloches inspiration Hairspray), le deuxième devrait se lancer d'ici peu, dès que le pauvre Antoine aura repris un peu de poil de la bête. Pourquoi, me direz-vous? NON, pas parce que j'ai tout fait de travers et que je l'ai épuisé. Non. Mauvaises langues! Je dirais simplement que si vous avez un jour eu la joie de coudre des jupons de tulle, vous comprendrez aisément de quoi je veux parler. Quatre jupons. Deux jeunes gens dans la force de l'âge. Des pans de tulle de seize mètres de long. Des froufrous. Encore des froufrous. Froncer. Épingler. Piquer. Re-froncer. Re-épingler. Re-piquer. Désépingler. Se piquer. Pleurer. Crier. Désespérer. Recommencer. En faire un deuxième. Réfléchir. Tester. Racheter du tulle. Scalper la polonaise désagréable. Re-pleurer. Tomber d'épuisement. Dormir. Recommencer. Virer hystérique. Résultat : quatre jupons. Une quarantaine d'heures de boulot. Deux jeunes gens à bout de nerfs. Mais les jupons sont terminés, les robes vont suivre, nous sommes vivants... Il convient juste d'éviter de prononcer le mot "tulle" dans un rayon de cinq cent mètres autour de nous. Ou alors, c'est à vos risques et périls.
Dans la catégorie "projets des autres", j'appelle Madagascar à la barre. Si le plan "hôtel" en lui-même ne se déroule pas trop mal (et encore, parfois, j'ai l'impression qu'on ne me dit pas tout), on ne peut pas vraiment en dire autant des rapports inter-humains... Je parle bien évidemment de mes parents... Les bons vieux cauchemars éthyliques sont de retour, au grand dam de ma mère qui ne sait plus trop où elle en est ni où elle devrait donner de la tête... Je vous épargnerai les détails, mais je ne donne pas cher de la peau du "couple" de mes géniteurs. Ni de mon père, d'ailleurs, qui, chaque fois qu'on croyait qu'il avait touché le fond, découvre une nouvelle faille sous-marine encore inexplorée... Enfin, les kilomètres aidant, je garde mes distances et j'aide comme je peux (diverses tâches de bureau déjà évoquées plus tôt...) ; hors de question de me laisser bouffer d'une manière ou d'une autre par les soucis des autres... Il est loin le temps où je jouais les catalyseurs. Merci, mais j'ai déjà donné..!
Pour conclure (parce que bon, je me suis encore laissé emporter et je blablate comme c'est pas permis - mais au moins on ne pourra pas dire que je ne donne pas de nouvelles), je dirais que dans l'ensemble je vais BIEN!!! Certes, tout n'est pas rose, certaines personnes ne me facilitent pas la vie, toutes les situations ne sont pas gaies à vivre, mais je me sens bien, en général. De temps à autre, mes petites émotions égoïstes font tsunami et me submergent malgré moi (avec des conséquences - que je déplore - sur mon entourage, et pour lesquelles je renouvelle mes excuses), mais c'est une question d'apprentissage, de travail sur soi au jour le jour, et je pense que chaque jour qui passe m'apporte son lot d'expérience et de progrès... J'ai plutôt l'impression que ma vie est bien remplie pour le moment, et ça me comble. Vraiment. Nouveaux univers, nouveaux horizons, nouveaux projets... Et je vous ai passé les projets mineurs ou pas encore concrets (deux sites web à développer, un programme à concevoir, des hypothétiques projections, un pote retrouvé après quatre ans, une ou deux idées d'illustrations...) ; mais croyez-moi, pour le moment, ça bouge bien, ça balance même, et j'adore ça! Et les petits moments down sont bien peu face au plaisir de s'activer pour des choses et des gens qu'on aime. Ca aide à bien dormir la nuit, et à se réveiller avec le sourire... Merci à tous ceux qui me font avancer. C'est irremplaçable.