samedi 26 juillet 2008

Let's get lacrymal.

...C'est un peu malheureux, me direz-vous. Un peu malheureux de commencer un blog sur un post négatif ; un peu malheureux d'ouvrir le bal avec un titre aussi tristounet (doublé d'un jeu de mots plus que douteux - pardon, Olivia). Et en même temps... En même temps, j'exorcise.

Ce matin, je regardais l'orage qui s'est abattu sur Bruxelles, avec une violence telle qu'il m'a tiré de mon lit, que je n'avais pourtant pas envie de quitter. Posté sur mon observatoire préféré, le petit fauteuil rouge près de la fenêtre, j'ai observé, j'ai écouté, me suis délecté du glas de la chaleur étouffante de la veille. La tête posée sur les genoux, clope au bec, seul dans mon salon gris, j'ai regardé, une heure durant. Mes pensées, vicieuses petites créatures, ont profité de la brèche neuronale pour s'égayer joyeusement, et, avant même que je comprenne, j'avais des larmes au coin des lèvres. Oh, pas une madeleine hein. A peine une petite pleureuse de seconde zone. Juste de quoi accompagner la pluie. De la tristesse? Oui, un peu, faut bien. Du désespoir? Pas à ce point-là. Des regrets? Ca ne sert à rien ; surtout pas à aller de l'avant. Alors quoi? Une putain de pointe dans le coeur, et cette sale impression qui colle, celle qui dit que t'as loupé le coche, mon pauvre. Et qu'en prime, t'y peux rien, c'est trop tard, et que tu ferais bien de passer à autre chose. Oui m'dame, j'y travaille. Plus qu'un week-end interminable, et je passe la seconde.

(Mais de quoi il parle le mec, avec ses manières pompeuses et ses cartes à jouer? Mais d'amour, mon bon monsieur. Vous savez, le mort-né, celui qu'a du mal à crever parce qu'il est sincère. C'est pas clair? Je me rattraperai la prochaine fois.)

Et puis, hein, bon. Je palabre, mais je survis, et je survivrai. Un peu d'optimisme que diable..!

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