...Tout a commencé samedi soir. A priori, rien d'étrange ne m'attendait au tournant ; rien de plus que d'habitude, du moins. Et pourtant... Certes, on ne me consacrera jamais un épisode d'X-Files, pas même un petit entrefilet dans la rubrique "insolite" d'un quelconque canard local. Mais j'ai tout de même, de mon point de vue, passé quelques heures délicieusement décalées, un peu hors du temps, et l'expérience était plus qu'agréable. C'était de ces moments qui s'improvisent tout seuls, qui s'invitent dans votre quotidien sans prévenir et qui peinturlurent chaque minute qui passe couleur plaisir. Vous me trouverez fort probablement anecdotique, et je doute que l'on puisse saisir l'intensité de ces petits moments de bonheur par clavier interposé. Mais à quoi me sert mon blog, si ce n'est à raconter ma vie? Et j'aime autant, quand c'est possible, vous faire part de ma bonne humeur. Enjoy!
Tout a commencé, disais-je, samedi soir, vers 19h. J'ai entamé ma soirée par un gentil petit verre chez une amie, lesbienne de son état. Se retrouver entouré de demoiselles plus masculines que soi est une expérience à part ; étrange de partager quelques instants d'intimité avec des jeunes filles que l'on ne connait pas bien. Intrigant, intéressant. Oh, attention, je ne considère pas mes connaissances lesbiennes comme des bêtes curieuses, loin de là! J'ai tout de même travaillé avec et pour elles ; mais justement, les fréquenter dans un contexte privé m'a passablement "amusé". Et puis bon, se rendre compte qu'on a les jambes proprement croisées quand la plupart de ses vis-à-vis ont plutôt l'air prompts à se gratter des couilles virtuelles, c'est toujours rigolo... :-) Mais bref, ma soirée "différente" ne faisait que commencer..!
Je suis donc rentré chez moi, plongé dans mes réflexions sur le fossé comportemental qui se manifeste parfois entre les adeptes de sexualités divergentes ; j'avais prévu, pour la suite, de rejoindre Antoine à une soirée organisée par MCM, soirée présentée par lui, dans le cadre d'une opération de promotion d'une nouvelle gamme de produits pour cheveux. Produits particuliers, il faut bien le dire : conçus dans l'optique d'être des vecteurs de rapprochement entre les personnes, on y trouve, entre autres, un gel enrichi aux...phéromones. Si si. Ne riez pas. Organisée dans une jolie salle au bord du canal, je m'étais dit que la petite sauterie pouvait être amusante, voire burlesque... Soirée hétéro, bien entendu ; avec éléction de Mister Machin-Chouette à la clé, désigné par les donzelles présentes à l'aide de petits stickers à placarder sur lui. J'étais donc sensé me présenter à 22h sur place ; l'élection du gogo prévue pour minuit, je me disais que passer deux heures à grapiller des verres à l'open bar et à observer les hétéros dans leur milieu naturel pouvait s'avérer assez comique (car oui, les hétéros, eux, sont vraiment des bêtes curieuses, par moments...). C'est à ce moment-là qu'Antoine m'a prévenu qu'il ne terminerait pas à minuit, mais vraisemblablement à deux heures passées... Du coup, la perspective de passer quatre heures seul dans une soirée alors que je ne suis pas branché boîtes à la base, même avec un documentaire live sur les interactions sociales des hétérosexuels moyens... Je me suis dégonflé, un peu désolé, et nous avons convenu de nous retrouver directement chez Antoine après l'enregistrement, pour attaquer le but initial de ce samedi soir : lui colorer les cheveux en bleu. Seulement, comme dans la vie rien n'est jamais simple...
Vers une heure du matin, j'ai commencé à recevoir des messages d'un Antoine désespéré, piégé dans une soirée merdique qui n'en finissait pas, abandonné par son équipe technique, tremblant de nervosité et de ras-le-bol. Oh, et, accessoirement, ne sachant pas comment il allait regagner la civilisation. Je n'ai fait ni une ni deux, je me suis retroussé les manches et lavé les cheveux (n'y cherchez pas de lien de causalité, il n'y en a pas), et, à son signal, je suis allé l'arracher de cet enfer. Il était tout de même près de trois heures du mat', et le pauvre avait un bon paquet de stress et de frustration à évacuer. Heureusement, j'avais mon petit kit de survie : colo pour cheveux, chocolat au lait et Playstation..!
Tout a commencé, disais-je, samedi soir, vers 19h. J'ai entamé ma soirée par un gentil petit verre chez une amie, lesbienne de son état. Se retrouver entouré de demoiselles plus masculines que soi est une expérience à part ; étrange de partager quelques instants d'intimité avec des jeunes filles que l'on ne connait pas bien. Intrigant, intéressant. Oh, attention, je ne considère pas mes connaissances lesbiennes comme des bêtes curieuses, loin de là! J'ai tout de même travaillé avec et pour elles ; mais justement, les fréquenter dans un contexte privé m'a passablement "amusé". Et puis bon, se rendre compte qu'on a les jambes proprement croisées quand la plupart de ses vis-à-vis ont plutôt l'air prompts à se gratter des couilles virtuelles, c'est toujours rigolo... :-) Mais bref, ma soirée "différente" ne faisait que commencer..!
Je suis donc rentré chez moi, plongé dans mes réflexions sur le fossé comportemental qui se manifeste parfois entre les adeptes de sexualités divergentes ; j'avais prévu, pour la suite, de rejoindre Antoine à une soirée organisée par MCM, soirée présentée par lui, dans le cadre d'une opération de promotion d'une nouvelle gamme de produits pour cheveux. Produits particuliers, il faut bien le dire : conçus dans l'optique d'être des vecteurs de rapprochement entre les personnes, on y trouve, entre autres, un gel enrichi aux...phéromones. Si si. Ne riez pas. Organisée dans une jolie salle au bord du canal, je m'étais dit que la petite sauterie pouvait être amusante, voire burlesque... Soirée hétéro, bien entendu ; avec éléction de Mister Machin-Chouette à la clé, désigné par les donzelles présentes à l'aide de petits stickers à placarder sur lui. J'étais donc sensé me présenter à 22h sur place ; l'élection du gogo prévue pour minuit, je me disais que passer deux heures à grapiller des verres à l'open bar et à observer les hétéros dans leur milieu naturel pouvait s'avérer assez comique (car oui, les hétéros, eux, sont vraiment des bêtes curieuses, par moments...). C'est à ce moment-là qu'Antoine m'a prévenu qu'il ne terminerait pas à minuit, mais vraisemblablement à deux heures passées... Du coup, la perspective de passer quatre heures seul dans une soirée alors que je ne suis pas branché boîtes à la base, même avec un documentaire live sur les interactions sociales des hétérosexuels moyens... Je me suis dégonflé, un peu désolé, et nous avons convenu de nous retrouver directement chez Antoine après l'enregistrement, pour attaquer le but initial de ce samedi soir : lui colorer les cheveux en bleu. Seulement, comme dans la vie rien n'est jamais simple...
Vers une heure du matin, j'ai commencé à recevoir des messages d'un Antoine désespéré, piégé dans une soirée merdique qui n'en finissait pas, abandonné par son équipe technique, tremblant de nervosité et de ras-le-bol. Oh, et, accessoirement, ne sachant pas comment il allait regagner la civilisation. Je n'ai fait ni une ni deux, je me suis retroussé les manches et lavé les cheveux (n'y cherchez pas de lien de causalité, il n'y en a pas), et, à son signal, je suis allé l'arracher de cet enfer. Il était tout de même près de trois heures du mat', et le pauvre avait un bon paquet de stress et de frustration à évacuer. Heureusement, j'avais mon petit kit de survie : colo pour cheveux, chocolat au lait et Playstation..!
Opération sauvetage d'Antoine : succès.
Allez, on attaque la partie la plus branque! Quatre heures, à la télé, Rufus Wainwright reprend le concert de Judy Garland, et moi je malaxe joyeusement (et avec des gants de vaisselle oranges) la tignasse de mon hôte, martyrisant boutons et petites plaies au Décoloril. S'ensuit une décolo des favoris à la brosse à dents, un emballage de tête artisanal en papier alu, et une initiation de la victime aux jeux vidéos. Expérience intense s'il en est! Enfin, j'avais tout de même pris mes précautions en choisissant un jeu estampillé Disney pour appâter la bête ; et, si les débuts furent laborieux, Antoine a fini par apprivoiser doucement la machine. Reste à voir ce qu'il aura retenu d'ici à la prochaine séance! En tout cas, rires et bonne humeur étaient au rendez-vous... Une deuxième décolo pour essayer d'atténuer la teinte orangée héritée de son châtain foncé naturel, et nous nous sommes écroulés, épuisés par les relents d'ammoniaque et les joyeusetés de la soirée écoulée. Il faut dire qu'il était tout de même 6h30. Ahem.
Le lendemain midi, après une excursion incognito chez le boulanger, rebelote! Une dernière décolo pour étouffer dans l'oeuf toute éventuelle rébellion capillaire, et en route pour le bleu! Gants de vaisselle obligent, je n'ai pas vraiment maîtrisé l'engin, et je me demande d'ailleurs si ce pot de colo était de première fraîcheur... Résultat en demi-teinte : à la place du bleu escompté, un joli vert-turquoise-blondinet assez sympa ; un petit quelque chose de cyber-punky à la Cinquième Élément. Malheureusement, un brin trop clair, et probablement destiné à disparaître dans la semaine... Mais, les dimanches étant ce qu'ils sont, difficile de faire quoi que ce soit de plus dans l'immédiat. Ce qui m'a amené à passer une partie de mon lundi après-midi à courir les magasins un peu "déviants" à la recherche d'un deuxième pot de bleu pour entamer mon second sauvetage d'Antoine! Oh, parce qu'évidemment, le magasin d'où venait le premier pot nous avait vendu le dernier... La loi de Murphy, ça vous dit quelque chose?
Enfin, aujourd'hui, mardi, j'ai finalement opté pour un "midnight blue" plus foncé, mais aussi plus à même sans doute d'adhérer aux cheveux rebelles de mon ami. Résultat, cet après-midi, mes petites mimines maladroites retrouvaient le chemin de son crâne, pour un pétrissage en règle. Sans gants, cette fois ; je me suis demandé si le caoutchouc ne retenait pas la couleur plus qu'autre chose... Et mon choix fut le bon : le bleu s'est appliqué très docilement, très couvrant, épais, je n'ai eu qu'à utiliser un demi-pot pour colorer le tout. Ma main droite et ses ongles porteront encore sans doute quelques jours les stigmates de ce mardi après-midi, mais à quelque chose malheur est bon : Antoine a désormais les cheveux d'un magnifique bleu irisé, qui oscille entre des reflets turquoises et des zones plus foncées, façon plume de paon. Et, croyez-moi, ça lui va très, très bien!
Qui a dit "tout ça pour ça"? Oui, c'est vrai. J'ai beaucoup blablaté pour pas grand chose ; j'ai tapé une putain de tartine pour raconter des choses qui, fondamentalement, n'intéressent personne. C'est peut-être juste qu'il est des choses et des personnes auxquelles on tient, et que certains événements, si petits soients-ils, si insignifiants qu'ils puissent paraître, arrivent à vous donner le sourire pour la semaine. Ce sont ces moments magiques à collectionner que je voulais évoquer ce soir. Si vous lisez ce blog, vous faites probablement partie de ces personnes spéciales, de celles à qui je veux prouver, si besoin est, que je suis heureux qu'elles fassent partie de ma vie. De près, ou de loin. De celles dont, malgré le temps qui passe, je ne me lasse pas. Si vous lisez ce blog, vous le savez probablement déjà ; mais il est bon, parfois, de rappeler les évidences.
Le lendemain midi, après une excursion incognito chez le boulanger, rebelote! Une dernière décolo pour étouffer dans l'oeuf toute éventuelle rébellion capillaire, et en route pour le bleu! Gants de vaisselle obligent, je n'ai pas vraiment maîtrisé l'engin, et je me demande d'ailleurs si ce pot de colo était de première fraîcheur... Résultat en demi-teinte : à la place du bleu escompté, un joli vert-turquoise-blondinet assez sympa ; un petit quelque chose de cyber-punky à la Cinquième Élément. Malheureusement, un brin trop clair, et probablement destiné à disparaître dans la semaine... Mais, les dimanches étant ce qu'ils sont, difficile de faire quoi que ce soit de plus dans l'immédiat. Ce qui m'a amené à passer une partie de mon lundi après-midi à courir les magasins un peu "déviants" à la recherche d'un deuxième pot de bleu pour entamer mon second sauvetage d'Antoine! Oh, parce qu'évidemment, le magasin d'où venait le premier pot nous avait vendu le dernier... La loi de Murphy, ça vous dit quelque chose?
Enfin, aujourd'hui, mardi, j'ai finalement opté pour un "midnight blue" plus foncé, mais aussi plus à même sans doute d'adhérer aux cheveux rebelles de mon ami. Résultat, cet après-midi, mes petites mimines maladroites retrouvaient le chemin de son crâne, pour un pétrissage en règle. Sans gants, cette fois ; je me suis demandé si le caoutchouc ne retenait pas la couleur plus qu'autre chose... Et mon choix fut le bon : le bleu s'est appliqué très docilement, très couvrant, épais, je n'ai eu qu'à utiliser un demi-pot pour colorer le tout. Ma main droite et ses ongles porteront encore sans doute quelques jours les stigmates de ce mardi après-midi, mais à quelque chose malheur est bon : Antoine a désormais les cheveux d'un magnifique bleu irisé, qui oscille entre des reflets turquoises et des zones plus foncées, façon plume de paon. Et, croyez-moi, ça lui va très, très bien!
Qui a dit "tout ça pour ça"? Oui, c'est vrai. J'ai beaucoup blablaté pour pas grand chose ; j'ai tapé une putain de tartine pour raconter des choses qui, fondamentalement, n'intéressent personne. C'est peut-être juste qu'il est des choses et des personnes auxquelles on tient, et que certains événements, si petits soients-ils, si insignifiants qu'ils puissent paraître, arrivent à vous donner le sourire pour la semaine. Ce sont ces moments magiques à collectionner que je voulais évoquer ce soir. Si vous lisez ce blog, vous faites probablement partie de ces personnes spéciales, de celles à qui je veux prouver, si besoin est, que je suis heureux qu'elles fassent partie de ma vie. De près, ou de loin. De celles dont, malgré le temps qui passe, je ne me lasse pas. Si vous lisez ce blog, vous le savez probablement déjà ; mais il est bon, parfois, de rappeler les évidences.
1 commentaire:
Tu as oublié de parler de la teinte que tu as aussi comparé a celle des perroquets !
Celui du Papagayo, place Rouppe, n'a qu'à bien se tenir !
Enregistrer un commentaire